Kenneth McRoberts, distinguished political scientist, expert on "the French fact", Appointed Principal of
      Glendon, York University's bilingual liberal arts college

Kenneth McRoberts, éminent politicologue et spécialiste du “fait français”, est nommé principal de Glendon, le collège bilingue de sciences humaines de l'Université York

TORONTO, 12 mai 1999 --

M. Kenneth McRoberts, professeur de sciences politiques à l'Université York et éminent auteur, possède des compétences uniques pour diriger la faculté bilingue des sciences humaines de York, à l'aube du prochain millénaire, a déclaré aujourd'hui la présidente de l'Université York, Mme Lorna R. Marsden, en annonçant la nomination, pour cinq ans, de M. McRoberts en tant que principal du Collège Glendon. M. McRoberts prendra ses fonctions le 1er juillet 1999.

“M. McRoberts allie à ses remarquables qualités d'érudit, d'auteur, d'administrateur et d'enseignant des compétences en leadership ainsi qu'un dynamisme et une détermination face aux défis”, a dit Mme Marsden. “L'Assemblée des gouverneurs et moi-même avons confié un mandat de cinq ans au professeur McRoberts afin qu'il poursuive la mission historique de Glendon, en tant que faculté bilingue de sciences humaines. Nous pensons que les étudiants, le corps professoral et le personnel de Glendon - ainsi que le public - bénéficieront de ses initiatives”, a-t-elle ajouté.

M. McRoberts, 56 ans, enseigne les sciences politiques au campus, rue Keele, de l'Université York depuis 1969 et, depuis trois ans, il assure également des cours en français à Glendon. Dans le cadre de ses fonctions à York - aujourd'hui la troisième plus grande université du Canada - il a été directeur du programme des études de deuxième et troisième cycles en sciences politiques et a dirigé le Centre Robarts d'études canadiennes. Pendant six ans, M. McRoberts a été rédacteur en chef de la Revue internationale d'études canadiennes. Récemment, il a été élu président de l'Association canadienne de science politique.

M. McRoberts a publié des articles et des livres sur plusieurs sujets, notamment la politique au Québec, le fédéralisme canadien et les questions constitutionnelles. Il est l'auteur de Quebec: Social Change and Political Crisis, ouvrage trois fois réédité chez McClelland & Stewart, et dont la traduction, Développement et modernisation du Québec, a été publiée aux Éditions Boréal. En 1991, M. McRoberts a présenté la sixième conférence annuelle Robarts à l'Université York, intitulée “Avoiding the Issue: English Canada and Quebec”. Il a coédité (avec le professeur Patrick Monahan de l'Université York) The Charlottetown Accord, the Referendum and the Future of Canada et a édité Beyond Quebec: Taking Stock of Canada.

Son dernier livre, Misconceiving Canada: the struggle for national unity (Oxford University Press, 1997), paraîtra en français cet automne. M. McRoberts termine actuellement un livre sur la langue et le nationalisme en Catalogne (Espagne), qui sera publié par Oxford University Press.

Le nouveau principal est très enthousiaste face au formidable potentiel de Glendon, dont il espère pleinement tirer parti en cette période cruciale pour le développement du Collège, de concert avec le corps professoral, les étudiants et le personnel. “Glendon a une histoire riche et c'est, pour moi, un grand honneur d'accepter ce poste exigent”, a dit M. McRoberts. “Je souhaite aider Glendon à devenir un établissement véritablement national, qui serve à la fois de lieu de rencontre aux anglophones et aux francophones et de lien entre le Québec et le reste du Canada. En même temps, le Collège pourrait jouer un rôle essentiel dans la formation des jeunes Canadiens et Canadiennes aux emplois de la fonction publique”, a-t-il ajouté.

M. McRoberts estime que les atouts de Glendon, en tant que faculté de sciences humaines, sont clairement établis et il souhaite à présent que le Collège consolide sa réputation d'établissement bilingue où les deux communautés linguistiques du Canada jouent un rôle actif. “J'aimerais que Glendon tire parti de l'ensemble des richesses des deux communautés linguistiques, à l'échelle nationale. Pour ce faire, il faut recruter des anglophones de tout le Canada, et particulièrement des diplômés des programmes d'immersion en français. Il est également nécessaire d'offrir une formation universitaire en français à la population francophone de l'Ontario de plus en plus diverse, et de compter, parmi l'effectif, davantage d'étudiants francophones du Québec et d'autres régions du Canada.”

M. McRoberts est né à Vancouver (C.-B.), où il a fait ses études élémentaires et secondaires. Il a obtenu un baccalauréat ès arts à l'Université de Californie, à Santa Barbara, puis une maîtrise et un doctorat en sciences politiques à l'Université de Chicago.

Le Collège bilingue Glendon est une faculté des sciences humaines de l'Université York. C'est le seul établissement universitaire du sud de l'Ontario à offrir des programmes à la fois en anglais et en français. Le rapport professeurs/étudiants y est des plus favorables, et l'environnement convient parfaitement à la poursuite d'études de premier cycle. Le beau campus est situé dans un parc, sur un escarpement dominant la rivière Don Valley.

Par sa petite taille et sa situation avantageuse à Toronto, le Collège Glendon, qui fait néanmoins partie d'une grande université, peut offrir à ses étudiants le meilleur des deux mondes. Dans un établissement dont l'effectif total est d'environ 2 000 étudiants, les relations peuvent être plus personnelles, plus familières, moins bureaucratiques. La qualité des études en tire directement avantage, de même que la recherche et le travail intellectuel des professeurs.

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