COPYRIGHTS:
LES DROITS D’AUTEUR:
Un choix de NON-CHOIX pour les artistes et le Tiers monde;
le domaine public perd quand-même du terrain
Joost Smiers
(3 May, 1999)
Joost Smiers est directeur du Centre de recherches de l'Université
des arts à Utrecht, Pays Bas, et professeur invité au Département des arts et
cultures du monde de l'Université de Californie à Los Angeles. Son dernier livre
est État des lieux de la création en Europe. Le tissu culturel
déchiré (L'Harmattan).
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le texte intégral.
Excerpt:
On peut prouver, de façon convaincante, que la création, qui représente une partie importante de l’activité humaine, se portera mieux si les artistes renonçaient à la notion de droits d’auteurs. En y renonçant, les créations, qui appartiennent à nous tous, cesseront d’être la propriété exclusive d’une poignée d’entreprises titulaires de droits. La question du savoir et de la création dans le domaine public apparaît à nouveau comme une question essentielle. Et, vous serez surpris d’apprendre que sans un système de droits d’auteur beaucoup d’artistes, à l’Ouest et ailleurs, pourront gagner décemment leur vie!
Nombreuses sont les raisons qui nous conduisent à mettre en question le système de droits d’auteur qui, entre autre, permet à une poignée d’entreprises de s’approprier des œuvres faisant déjà partie de notre bien commun.