Le corps professoral du campus Glendon accueille trois nouveaux membres cet automne

Le corps professoral du campus Glendon accueille trois nouveaux membres cet automne

Le corps professoral du campus Glendon accueille trois nouveaux membres cet automne : Buddhika BellanaRose Ndengue et Célia Romulus.

« Glendon a la chance de voir ces brillants esprits grossir nos rangs cette année, alors que nous répondons pleinement à l’appel à construire un lieu qui reflète véritablement notre mission, nos aspirations et la riche diversité de notre corps étudiant », a déclaré Marco Fiola, principal de Glendon. « Ensemble, ils incarnent Glendon et apportent une richesse de connaissances et d’expériences qui est tout à fait étonnante. Ils trouveront à Glendon un lieu propice au développement de leurs idées ainsi que des étudiantes et étudiants désireux d’acquérir les connaissances et les valeurs qui ont fait la réputation de Glendon comme étant un lieu qui repousse sans cesse les obstacles et les limites. »

Buddhika Bellana

Buddhika Bellana rejoint le campus Glendon de York en tant que professeur adjoint au Département de psychologie. Il a obtenu un baccalauréat en psychologie à Glendon puis un doctorat à l’Université de Toronto avant de faire des études postdoctorales à l’Université Johns Hopkins. Le voilà de retour là où tout a commencé.

Les recherches de Buddhika Bellana portent sur la façon dont les êtres humains apprennent et se souviennent. Plus précisément, il s’intéresse à l’effet de nos connaissances actuelles sur la formation de nouveaux souvenirs et à la raison pour laquelle certains types d’informations (comme les histoires remarquables, les situations sociales et les expériences émotionnelles) s’inscrivent souvent facilement dans notre mémoire. Pour répondre à ces questions, il s’appuie sur une variété d’outils, dont la neuro-imagerie humaine, l’expérimentation comportementale, l’analyse automatique de textes et le traitement du langage naturel.

Pendant son temps libre, Buddhika Bellana visionne les faits saillants de parties de basketball, lit des romans et étudie la façon dont nous nous perdons dans des mondes fictifs.

Rose Ndengue

Rose Ndengue est ravie de rejoindre le Département d’histoire de Glendon en tant que professeure adjointe. Elle était auparavant professeure adjointe invitée de sciences politiques à l’Université de Rouen.

Rose Ndengue est titulaire d’une maîtrise en sociologie politique de l’Institut d’études politiques de Lyon et d’un doctorat en histoire africaine de l’Université Sorbonne-Paris-Cité, Paris 7.

Spécialiste de la décolonisation africaine, du genre et des féminismes noirs dans un contexte colonial et postcolonial, Rose Ndengue concentre ses recherches sur la mobilisation des femmes africaines et afrodescendantes en Europe et au Cameroun. Grâce à une approche multidisciplinaire mêlant sociohistoire, sciences politiques, sociologie, études postcoloniales et études féministes et de genre, ses recherches contribuent au domaine émergent des études féministes noires dans une perspective transnationale.

Rose Ndengue est une enseignante dévouée et ses cours offrent un environnement d’apprentissage qui valorise une approche critique, décoloniale et inclusive de la connaissance. Sa vie professionnelle est nourrie par ses autres engagements : elle a notamment cofondé le collectif afroféministe lyonnais Sawtche et elle est membre de Stand Up for Cameroon.

Célia Romulus

Célia Romulus a rejoint le département d’études internationales de Glendon en tant que professeure adjointe en juillet. Elle a obtenu son doctorat au Département d’études politiques de l’Université Queen’s. Ses recherches doctorales ont porté sur la normalisation de la répression étatique fondée sur le sexe sous la dictature de Duvalier, sur la manière dont ces formes de violence systématisées ont façonné les mouvements de population hors d’Haïti et sur la notion de citoyenneté telle qu’elle est vécue par plusieurs générations de migrants.

Sa recherche et son enseignement s’inspirent de l’éducation anti-oppression et antiraciste ainsi que de l’afroféminisme et du féminisme décolonial. Ils explorent des questions liées au genre et à la politique de la mémoire, aux migrations, à la citoyenneté, à la violence politique et aux méthodes interdisciplinaires.

Avant de terminer son doctorat, Célia Romulus a travaillé comme directrice de programme dans les domaines de la violence sexiste dans les espaces publics et de la réforme du secteur de la sécurité pour ONU Femmes, l’entité des Nations Unies dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Elle continue à travailler en tant que consultante et formatrice sur des questions liées à l’anti-oppression, l’antiracisme, les féminités/masculinités noires et l’intégration du genre dans les politiques publiques et dans le développement.