Cyrielle Ngeleka, Glendonienne et jeune leader qui aspire à aider les autres

Cyrielle Ngeleka, Glendonienne et jeune leader qui aspire à aider les autres

Écrit par Kevin Bourne et initialement publié dans Shifter Magazine.

Que ce soit grâce au droit ou au travail humanitaire, Cyrielle Ngeleka, étudiante à Glendon, est une jeune femme en pleine ascension qui aspire à aider les autres.

Cyrielle Ngeleka, étudiante de troisième année en études internationales et administration des affaires, est une jeune femme qui nous donne l’impression, dès la première rencontre, qu’elle accomplira de grandes choses dans la vie. Si elle est aujourd’hui une personne déterminée, motivée et une leader qui aime manifestement servir les autres, le chemin de cette Torontoise n’était pas tout tracé.

CHOISIR SON CHEMIN

Comme bon nombre de personnes au secondaire, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire de sa vie. Mais tout a changé en 11e année.

« Je savais que j’avais des points forts dans plusieurs domaines, a-t-elle dit à SHIFTER lors d’une entrevue récente. Je savais que j’étais bonne en lecture et en écriture, mais je ne savais pas dans quoi je voulais me spécialiser. J’ai suivi un cours d’introduction au commerce et j’ai tout de suite su que c’était quelque chose qui m’intéressait. »

S’est ensuite présentée une des plus grandes décisions de sa vie : où faire ses études.  Sachant qu’elle voulait étudier une deuxième matière en plus du commerce, elle a finalement choisi le campus Glendon de l’Université York pour son programme de double diplôme qui lui permettait de faire à la fois des études internationales et en administration des affaires en vue d’une carrière dans le droit international.

Pour la Canadienne d’origine congolaise, la réputation de bilinguisme de Glendon a fait pencher la balance en faveur de ce campus. 

« Pendant toute ma vie, j’ai étudié en français, a-t-elle expliqué. Je savais que je voulais étudier à l’université en anglais, mais que je ne voulais pas perdre mon français : le bilinguisme était important pour moi. Actuellement, ma charge de cours est également répartie : la moitié de mes cours sont en anglais et l’autre moitié en français. »

Credit : Eyecontact Photography

Bien qu’il lui reste encore un an avant d’obtenir son diplôme, elle réfléchit déjà à ses prochaines étapes. Après l’université, elle aspire à faire des études en droit et un stage dans un cabinet d’avocats ou à s’impliquer, même à petite échelle, dans le travail humanitaire ou la réorientation. 

TROUVER DES MOYENS DE S’IMPLIQUER

En dehors de ses études, elle s’investit beaucoup sur le campus. Elle est actuellement la vice-présidente de Campaigns and Advocacy au sein de l’Association étudiante du Collège Glendon (AÉCG), et s’assure que certaines ressources sont disponibles pour la population étudiante. Veiller à ce que la population étudiante dispose de toute l’information nécessaire la passionne, qu’il s’agisse de créer des affiches lors de différentes journées de sensibilisation ou de prendre en charge le compte Instagram lors des élections municipales.

Ce rôle lui permet également de siéger à la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants qui est composée de syndicats étudiants du pays tout entier. Elle siège actuellement en tant que représentante francophone pour le Canada et l’Ontario et élabore des programmes pour rassembler les étudiantes et étudiants francophones.

Elle est également une mentore de la Zone GL, un programme de mentorat par les pairs et d’engagement communautaire dans le cadre duquel on présente des personnes d’années supérieures à des personnes de première année pour les aider dans leur transition vers l’université. Dans son rôle actuel de mentore principale, elle conseille les mentors pairs qui, à leur tour, conseillent les nouveaux membres de la population étudiante.

Pour Cyrielle, il est important de trouver des façons de participer à la vie du campus.

« Je m’implique dans un vaste éventail d’activités. Si vous vous promenez dans les couloirs, vous me verrez souvent. Je suis une de ces personnes qui sont littéralement partout. »

L’IMPORTANCE DE L’ÉQUILIBRE TRAVAIL-VIE PERSONNELLE

En dehors de l’école, son autre passion est la musique. Elle avait commencé à prendre des leçons de piano à 11 ans, mais elle a vite trouvé la guitare plus intéressante. Au lieu de prendre des leçons formelles, la musicienne autodidacte a appris le piano, la guitare acoustique, la guitare électrique et le ukulélé à l’aide de vidéos YouTube. 

Douée pour tous les sports depuis l’enfance, y compris le cross-country et l’athlétisme, elle aime aussi rester active en faisant de la course. 

Pour Cyrielle, il s’agit de maintenir un bon équilibre.

« C’est important de se concentrer sur l’école et sur les notes, surtout que l’université coûte cher, mais je vous encourage à vous amuser… Il est crucial de trouver un bon équilibre. »

D’autres conseils aux étudiantes et étudiants :

« Une fois à l’université, vous gagnez un peu plus en indépendance. On ne va pas tout vous apporter sur un plateau d’argent. Vous devrez sortir de votre zone de confort pour saisir des occasions. Vous verrez que cela en provoquera d’autres.

Familiarisez-vous avec les ressources à votre disposition sur le campus… même s’il s’agit de counseling et d’aide financière… Vous devez avoir ces informations dès le départ. »