Rencontrez Melissa Romulus Lisanti (BA Science Politique, 2008)

Rencontrez Melissa Romulus Lisanti (BA Science Politique, 2008)

Mélissa Romulus Lisanti donne la priorité à une approche humaine et au professionnalisme ouvert

Quand Mélissa Romulus Lisanti est entrée chez Pwc, son style de gestion était axé sur un principe fondamental : le professionnalisme et l’ouverture d’esprit ne s’excluent pas nécessairement. 

Ce principe a porté ses fruits. Trois ans plus tard, elle était promue au poste de directrice de la stratégie et des opérations de PwC Ventures, au sein duquel elle aide les clients à trouver des solutions numériques novatrices à des problèmes tenaces.

Mélissa Romulus Lisanti

« J’ai retiré beaucoup de joie et de satisfaction de la plupart des projets sur lesquels j’ai travaillé jusqu’à présent, dit Mélissa. Je peux apprendre de mes excellents collègues et bénéficier de leur expérience. À ce jour, j’ai travaillé dans des environnements où j’ai eu la possibilité de réinventer le possible et de chercher des moyens d’améliorer les processus et de les rendre plus simples et plus rapides. »

Mélissa attribue son succès à son optique de dirigeante axée sur les personnes, mais aussi à ses années d’études « de premier ordre » à Glendon, où elle a obtenu un baccalauréat ès arts en 2008. Lors de la préparation de son diplôme en science politique et études internationales, elle a baigné dans une atmosphère qui valorisait la diversité de la pensée, instillait une vive curiosité pour le monde et incitait les étudiants à réfléchir aux problèmes à différents niveaux et de manière holistique.

Selon elle, le meilleur conseil qu’elle a reçu durant ses études est issu d’une interaction mémorable avec l’ancien ministre de la Défense, David Collenette, qui était alors cadre résident à Glendon.

« Nous avons eu une conversation marquante au sujet de la valeur d’un diplôme en arts libéraux, se remémore-t-elle. Nous avons également parlé de la façon dont un tel diplôme combiné à de l’éducation expérientielle accélérerait mon cheminement. En d’autres mots, l’expérience a autant de valeur que l’éducation traditionnelle. »

Elle a acquis cette expérience en occupant un emploi durant ses études. Avant de réorienter sa carrière en 2016, Mélissa a travaillé pendant dix ans au bureau du budget de Glendon, au bureau de l’avancement et au bureau du principal.

Dans son poste actuel chez Pwc, elle s’enthousiasme pour la possibilité d’avoir de telles conversations, que ce soit pour donner des conseils ou pour apprendre de nouvelles pratiques auprès de collègues expérimentés, notamment dans le cadre du programme Femmes et leadership de Pwc.

« Nous avons examiné nos valeurs personnelles et nos pratiques de façon approfondie, dit-elle au sujet de ce programme. Des outils ont été mis à notre disposition pour raffiner nos approches de leadership et nous avons écouté de nombreux témoignages d’hommes et de femmes du Partenariat. » 

Son conseil aux femmes qui essaient d’avoir un impact dans une organisation est le suivant : « Soyez audacieuses. Levez la main et sortez de votre zone de confort. J’ai vite appris que la plupart des femmes attendent d’être hautement qualifiées pour chaque compétence de l’offre d’emploi alors que la majorité des hommes sollicitent tout de même un poste même s’ils ne remplissent que quelques compétences. Cela doit changer. »

En effet, le monde d’aujourd’hui est riche en possibilités. Malgré la surmédiatisation de la prise en charge de tâches routinières par des machines, le nouvel avantage concurrentiel d’entreprises du monde entier réside dans les compétences humaines de leurs employés, comme la résolution créative de problèmes, la communication interpersonnelle, la pensée critique, la prise de décision selon les contextes et bien plus encore.

Le diplôme en arts libéraux de Mélissa lui a permis de développer et de parfaire ces compétences et elle est impatiente de voir comment elles façonneront le monde professionnel au cours des dix prochaines années.

« J’ai surtout hâte d’observer l’impact de l’avenir du travail et de l’automatisation sur la main-d’œuvre et les marchés, ajoute-t-elle. Mais aussi de voir comment les équipes et la nature du travail vivront le changement et la croissance qui en résulteront! »