Rochelle R. Atizado (MAPI 2015)

Rochelle R. Atizado (MAPI 2015)

Du campus Glendon à une fabuleuse carrière internationale

Parcours : Affaires internationales, politique publique et droits de la personne

Poste actuel : Conseillère principale, partenariats et initiatives spéciales, Fondation des Nations Unies

Figurer parmi les femmes les plus influentes du pays est une distinction réservée à un petit groupe de leaders inspirantes. Mais pour Rochelle R. Atizado, diplômée de Glendon et Canadienne d’origine philippine, cet honneur va bien au-delà d’une simple ligne sur son curriculum vitae — c’est un rappel de l’importance de la représentation.

« Au début de ma carrière, j’ai rarement vu des gens qui me ressemblaient occuper des postes de direction et c’est encore le cas aujourd’hui, a déclaré Rochelle, qui travaille pour la Fondation des Nations Unies à New York. Lorsque j’ai été inscrite au palmarès 2023 des 100 femmes les plus influentes au Canada, de jeunes femmes m’ont contactée et cela m’a beaucoup touchée. Je me suis alors sentie responsable de tracer la voie. »

Après avoir obtenu un baccalauréat en commerce en gestion globale à l’Université métropolitaine de Toronto, Rochelle était impatiente de faire évoluer sa carrière à l’échelle mondiale en poursuivant ses études avec une maîtrise en affaires publiques et internationales au campus Glendon.

« De nombreux camarades de classe ont intégré notre programme avec une expérience préalable en sciences politiques, mais Glendon a été mon introduction au monde des affaires internationales. Grâce à une communauté très soudée, à des classes de petite taille et à un accès direct à mes professeurs, c’était le cadre idéal pour développer les compétences nécessaires pour avoir du succès dans ma carrière. »

L’approche globale de Glendon a également offert à Rochelle l’occasion unique d’étendre son éducation au-delà de la salle de classe par un stage international au siège des Nations Unies à New York en tant que stagiaire à la rédaction. Elle s’est ensuite rendue au siège des Nations Unies à Genève, en Suisse, pour travailler à titre de stagiaire en affaires humanitaires.

« Grâce à mes professeurs, j’ai pu découvrir les stages à l’étranger. Même si travailler en rédaction ne faisait pas partie de mon plan initial, cela m’a permis de mettre le pied dans une organisation pour laquelle je souhaitais travailler et, en fin de compte, de mener ma carrière actuelle. »

Maintenant de retour à New York en tant que conseillère principale pour les partenariats et les initiatives spéciales, Rochelle passe ses journées à améliorer les relations entre partenaires afin de faire progresser les objectifs de développement durable. Et malgré le « syndrome de l’imposture » qui l’a frappée au début de sa carrière, sa consécration en tant que l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada prouve qu’elle est exactement à la bonne place.

Consciente que son cheminement peut servir de modèle aux autres femmes qui souhaitent devenir des leaders comme elle, Rochelle veut les encourager à faire le saut et à réaliser leurs plus grands rêves. « Je leur conseille systématiquement de toujours foncer. » 


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville préférée au monde et pourquoi?

New York. Il y règne une énergie qu’on ne trouve nulle part ailleurs au monde. C’est aussi là où j’ai le plus évolué même si ce n’était pas toujours facile.

Quel est votre passe-temps favori?

J’aime les activités de plein air, surtout la pirogue à balancier, la planche à pagaie et le patin à roulettes.

Qu’avez-vous préféré dans votre vie étudiante à Glendon?

J’ai tout adoré du campus, des jardins à la bibliothèque! C’est un endroit magnifique et paisible, un cadre idéal pour étudier.

Quel souvenir aimeriez-vous que l’on garde de vous?

Je veux que l’on se souvienne de moi pour mon esprit Bayanihan, un terme philippin qui se traduirait par « communauté » et « souci des autres ». J’ai travaillé dur pour atteindre mes objectifs, mais je n’y suis pas arrivée seule. Je veux faire avancer les choses et aider d’autres personnes qui pourraient emprunter des voies similaires à la mienne.